La victoire, elle date un peu. Le matin, sur la route, j'ai bien senti que ça allait être compliqué. Le réservoir était vide, comme pour la voiture. Il fallait remettre de l'essence, mais il n'y avait plus que du bon vieux diesel. D'un autre côté, pour une vieille carcasse comme la mienne, que demander de plus?
A peine le temps d'épingler le dossard, le chrono de la course a été lancé. Certains diront que j'ai pris un départ prudent, moi je vous répondrais que j'étais à fond. Les jambes ont fini par se décrasser au bout de 20 minutes d'effort, avec les bons raidards que j'affectionne tant. Sinon, ça aurait pu être trrrrrrèèèèèèès long. Une troisième victoire au Môle, et j'en avais fini avec les dossards pendant au moins un ou deux week-ends. Fallait recharger les batteries. Vraiment.
C'est donc tout naturellement que je suis parti faire un petit tour en trottant le lendemain matin. A peine 5 heures dans les montagnes, face au Mont-Blanc.
Le surlendemain aussi, une bambée en ski à roulettes. Oh, pas grand-chose, une petite sortie, une sortinette, comme on pourrait dire. 6h30 d'effort, 120km. Pas de quoi fouetter un chat.
A la fin de la semaine, je n'étais même pas aux 35 heures. Ridicule. Les heures sup' et les RTT, c'était pas encore pour maintenant
J'ai donc fait un peu de rab cette semaine. Du fractionné sur stade, pour remettre de l'huile sur les gonds et éviter que tout grince quand il s'agit d'enclencher la seconde.
Alors comme on dit, entraînement difficile, course facile... (ça, je l'ai peut-être déjà dit dans un autre article, mais si je radote, c'est que je deviens gâteux, alors ne m'en voulez pas, mettez ça sur le compte de mon âge avancé).
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