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lundi 24 juin 2019

Victoire au Trail de Faverges

Début juin, j'ai décidé de m'inscrire sur un Trail pour pouvoir faire les Championnats de France mi août.
Moi qui, jusqu'à présent, ne m'alignais que sur des formats courts et uniquement sur des courses de montagnes (dénivelé principalement positif), voilà que j'ai décidé de courir un 29km, avec montées et descentes et plus de 2 heures d'effort. Une hérésie, me direz vous, surtout au vu de mes talents de descendeur. 
Le week-end était bien ficelé, avec l'assemblée générale du club de ski le vendredi soir, la fête de l'école le samedi matin, la fête du village l'après-midi et donc le dossard à mettre le dimanche matin. La fête de l'école, c'était important, ma toute première en tant que papa. Je ne pouvais pas y couper. 
Le vendredi en fin d'après-midi, je reçois un mail de l'organisation du trail, envoyé à tous les coureurs "J-1, plus que quelques heures avant le départ". 
Dans ma tête, l'engrenage se met en route, les roues dentées et crémaillères s'actionnent, les pensées se mettent en place. J-1, J-1... 
Alors, sachant qu'on est vendredi...
Je cherche un tas de raisons à ce mail, me disant qu'il y a plein d'épreuves et que les premières débutent effectivement le samedi, mais que la mienne est bien dimanche. Pour moi, ça ne faisait aucun doute, les courses ont toujours lieu le dimanche. Je vais donc sur le site de la course, je clique sur toutes les icônes, je lis chaque page de fond en comble, j'aimerais fermer l'ordinateur en me disant que ouf! fausse alerte. Mais non, le départ est bien samedi matin.
Je vais à ma réunion, me couche tard et me lève tôt, j'enfile le dossard, je cours le plus vite possible mais je loupe quand même la fête de l'école.
Sur le chemin du retour, j'essaie de réfléchir à quelque chose à raconter, parce que quand on est papa et qu'on loupe la première fête de l'école de sa fille, il faut s'attendre à dormir sur le canapé le soir.
Alors vu que j'ai gagné une cloche, je tente la carte du comique goujat genre "Tiens, chérie, tu vois, à force, tu vas te sentir moins seule à la maison". 
Je n'ai pas eu droit au canapé. Juste au paillasson. Pour la carrière d'acteur, on repassera.
Et sinon, pour ce qui est de la course, La Fontaine avait bien raison, "Rien ne sert de courir, il faut partir à point!"
Ou partir tout court, c'est déjà pas mal. 


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