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samedi 12 avril 2014

Welcome to Russia!

Ça a commencé avec mon Visa. En soi, rien de bien compliqué. Un tampon ou un bout de papier à coller sur le passeport. Rien de bien méchant. Sauf qu'il ne me restait qu'une dizaine de jours pour l'avoir, et que je n'allais pas n'importe où. Non, j'allais en Russie. Au départ, je n'avais pas bien réfléchi. Dans ma tête, Russie, c'était synonyme de plus grand pays au monde, de Caviar, Top modèles, ballet de Saint-Saint-Pétersbourg, Vodka, conquête de l'espace. Que des belles choses d'un beau peuple que j'avais hâte de découvrir. Sur le moment, j'avais des étoiles plein les yeux, la tête remplie de rêves, en somme, j'étais impatient de ce voyage.
Il a tout d'abord fallu s'occuper de ce fameux Visa. En feuilletant les pages du Web, la première chose qui aurait dû me tirer la sonnette d'alarme, c'est la durée de la procédure.
Surtout, si vous prévoyez de vous rendre en Russie, il faut vous y prendre à l'avance. Un mois, deux semaines dans le pire des cas. Avec mes dix jours, j'étais donc en-deçà du pire, et franchement, ça commençait bien. A ce moment de l'histoire, n'importe quel gars sensé aurait donc refermé les pages internet et se serait dit "Tant pis, ce sera pour la prochaine". Sauf que n'importe quel gars sensé aurait fait les démarches du Visa AVANT de prendre son billet d'avion. Je crois que dans mon cerveau, il y a un sérieux problème de chronologie. En regardant mon billet d'avion fraîchement validé par la compagnie aérienne et le trou dans mon compte bancaire, je savais qu'il était trop tard pour faire marche arrière.
J'ai alors passé une bonne partie de la journée à comprendre comment procéder. Avoir une invitation russe, une assurance spéciale russe, un formulaire russe, de l'argent russe, une photo sans sourire (russe). Et une autorisation parentale, tant qu'à faire ?
Et puis bien sûr, le passeport. Lui, pas de souci, je l'avais. Le fameux passeport, avec la photo décollée du Ben bronzé barbu auquel il ne manquait que la kippa pour faire un soirée déguisée. Genre Laden, quoi...

(désolé pour la qualité du dessin, j'ai du mal à utiliser les crayons électroniques...)

Voilà pour l'avant première mondiale des premières lignes de mon Cap'tain Russia. Écrites en temps réel, c'est pas peu dire.
Du coup, je ne vais pas pouvoir vous raconter TOUT ce qui s'est passé durant ce périple russe, car ça gâcherait un peu le suspens du livre. Même si vous vous doutez bien qu'une bonne partie est imaginaire. 

Concernant la course, comme je l'ai dit, je termine 7ème de ce 50 entièrement plat. Quand je dis entièrement plat, on va me traiter de menteur, car il y avait 10 mètres de dénivelée. Dernier kilomètre difficile, je termine à 19 secondes.
Une organisation "à la russe". Comprenez de dernière minute, où l'on ne sait rien sur rien, où tout le monde dit oui à tout. Comme le disent les autochtones eux-même "Welcome to Russia"! Heureusement, j'ai pu compter sur la gentillesse de deux sportifs russes, Evgeny et Alexey qui m'ont bien aidé sur place (transport et surtout les contacts sur place, vu que personne ne parle anglais).
J'avais préparé mes skis avant de partir, me fiant à la météo qui semblait stable, sauf qu'au lieu des -15 annoncés, il faisait 0 degrés. La Russie, quoi. J'ai réussi à emprunter une paire de ski sur place à Toni Livers, un skieur suisse qui skie sous les couleurs Rossignol, qui, même si elle n'était pas exceptionnelle, m'a permis de limiter les dégâts. Longtemps à la lutte pour la gagne, je craque un peu sur la fin. La bonne nouvelle, c'est que forme est bonne. La moins bonne, c'est que ça me fait une belle jambe, vu que la saison est quasi terminée. Mais il reste encore la fameuse Skarverennet. 

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