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lundi 27 août 2018

Nouvelle victoire pour une première à Nantaux

Je devais être sur la montée sèche du vendredi à La Clusaz, pendant l'épreuve du Bélier. Manque de bol, le quota des inscriptions était rempli , et pas moyen d'avoir un passe-droit. Finalement, je me suis retrouvé le dimanche à Nantaux, sur un super KV que je découvrais pour la première fois.
Un KV magnifique, probablement l'un des plus durs de ce qui peut se faire en matière de "verticalité" sur la partie intermédiaire. 
Après 34mn d'effort, j'accroche une nouvelle victoire, avec une bataille pour le record de l'épreuve sur les deux premiers tiers du parcours, avant de flancher (encore) sur la fin. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive sur ce type d'épreuves, d'autant plus curieux qu'un coureur de longue distance devrait plutôt avoir du mal à démarrer pour finir en trombe. Je sais pas, il doit y avoir une fougue de jeunesse qui traîne quelque part dans ma vieille carcasse. Enfin, vieille, pas tant que ça, vu que sur les courses à pied, j'ai encore la chance d'être classé en Senior, alors que je suis déjà Master 2 sur les skis. C'est peut-être le fait d'être classé "jeune" qui me fait me sentir jeune !!! Je vais réfléchir à demander une dérogation l'hiver, tiens, pour me retrouver en catégorie espoir...

Et si ce KV est incontournable, c'est aussi grâce à son commentateur de choc qui est aussi, je crois, l'organisateur de l'épreuve, sincèrement, rien que pour l'entendre, ça vaut le détour. Génial!


Fais le malin, avec tes petites foulées, dans quelques minutes, tu riras mois, l'gamin!



lundi 20 août 2018

Victoire au KV de Manigod

Y'a pas à dire, ça faisait longtemps!
Toujours placé, 
Mais jamais devant ces dernières années, 
Voilà enfin la plus haute marche retrouvée. 
Eh oui, j'ai terminé premier!

Oui, bon, quatre rimes à deux balles mais je fais ce que je peux. 
Courir ou réfléchir, faut choisir.

Enfin voilà, après quelques vacances (je vous en parlerai), et juste après un périple dans le Beaufortain (je vous en parlerai aussi), le KV de Manigod me tendait les bras. Je pouvais pas manquer cette nouvelle édition, le KV de Manigod, ça devient mon deuxième chez moi l'été.


Et le loup sort du pré...
Sinon, quoi d'autre ? Août tire à sa fin (et ça fait du bien), avec un peu de chance, il fera plus frais désormais, et faut vraiment que j'arrête de me prendre pour Beaumarchais, courir, décidément, ça me réussit mieux qu'écrire.

lundi 13 août 2018

2ème au KV Méribel

En ces temps de grande chaleur, rien de tel qu'un petit KV pour ne pas perdre le fil des intensités. Pour voir qu'effectivement, l'effort est toujours aussi dur. Parfois même plus que d'habitude. Que la carcasse est bien lourde, et que les kilos superflus sont toujours de trop lorsqu'il faut les monter au sommet. Que ledit sommet est vraiment trop haut, surtout lorsque le corps, plein d'acide lactique, hurle dans tous les sens, et que le cerveau fait un peu pareil. 
Le sport, c'est dur, mais c'est toujours aussi bon, surtout quand il y a un bon gueuleton à l'arrivée (Dragibus, chips, saucisson, fromage... Moi, je demande pas mieux.)
Je termine 2ème, c'est sûr que dans l'absolu, autant en terme de chrono (37mn41 sur ce KV technique) que de place (Eh oui, 1er, on commence à le savoir, c'est toujours mieux que 2ème, mais d'un autre côté, 2ème, c'est quand même mieux que 3, non ?!), mais ce jour-là, précisément, je ne pouvais absolument pas mieux faire. 
Prochain rendez-vous samedi prochain lors du KV de Manigod. C'est l'étape nocturne, avec les loupiotes et les feux d'artifices, l'énorme gueuleton à l'arrivée. L'étape inratable, quoi !


mardi 10 juillet 2018

Victoire à la grimpée du Môle 2018

Pour une fois, j'ai été sage. A 37 balais, certains diront que ce n'est pas trop tôt, mais mieux vaut tard que jamais.
Après avoir fait 2ème à la verticale du Môle un peu plus tôt cette saison, j'ai retenté ma chance sur un autre versant de la montagne avec un départ de Marignier. Pour info, le Môle a cette particularité d'accueillir au mois 6 épreuves de course à pied (à ma connaissance, mais probablement plus) tout au long de l'année.
Fait assez rare, je n'ai pas essayé de suivre le rythme des premiers, préférant garder mes forces pour la deuxième partie plus montante. Stratégie payante, j'ai pris mon temps et je dépasse Yanis (Lecompte) à deux kilomètres de l'arrivée. Mais il s'en est fallu de peu, j'ai eu chaud (dans les deux sens du terme) jusqu'à la ligne d'arrivée.

C'est dingue, on pourrait presque croire que je m'assagis.
Presque.
Faut pas vendre la peau de l'ours, connaissant le lascar, il y en a beaucoup qui diront qu'une fois n'est pas coutume !




jeudi 5 juillet 2018

Quand ça veut pas...

Le sport, c'est principalement une histoire d'objectifs que l'on se fixe
Depuis quelques années, j'ai calé des séances (très) longues en ski roue. Je sors de mes classiques, et je m'embarque dans des galères aventures de plusieurs heures. 80 bornes, 90... A force de tourner autour du pot et des 100 bornes, je me suis dit qu'il allait peut-être falloir que je les fasse, ces 100 bornes.
J'avais prévu ça pour mercredi (hier), avec le tour du Vuache.
Sûr de moi, j'ai enclenché ma montre GPS et je suis parti. Un peu tardivement (8h30) pour ce genre de tour.
Au bout d'une heure, j'ai fait un plat ventre sur le goudron. Le coude en sang, je suis reparti.
Au bout de deux heures, ma montre m'a lâché. Les joies de l'électronique.
J'ai maudit la troisième heure. Un gravillonnage sur l'ensemble de la chaussée, 1cm d'épaisseur, le panard, quoi ! Vous savez, ce genre de gravillonnages complètement inutile (voir ma chronique ICI) , qui plus est sur une route qui était relativement propre. J'ai maudit, pesté, mais après quatre kilomètres à en devenir fou à aller moins vite qu'en marchant, j'ai retrouvé un goudron potable.
La quatrième heure, le goudron a commencé à cloquer. Je ne suis pas du genre à m'attarder sur la météo, car comme le dit les proverbes de comptoir, qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistro, mais j'avais choisi malgré moi l'une des plus chaudes journées de la semaine.
La cinquième heure, j'ai eu un coup de moins bien. Le corps en surchauffe, les jambes lourdes et les bras tétanisés.
Au bout de six heures, il ne me restait plus que 6km à parcourir. Le soleil de plomb a eu raison de ma volonté, une âme charitable m'a proposé de me ramener à la maison. Persuadé d'avoir passé le cap des 100 bornes, je n'ai pas dit non.
En arrivant à la maison, tout fier, je suis allé tracer mon itinéraire sur internet.



Et là, pas de bol.
1700m de dénivelé positif...
97km.
J'ai refait minutieusement toutes les routes, les petites rallonges, mais non, il m'a bien manqué 3km.
Bouhouhou... Va encore falloir que je m'y colle une prochaine fois.


Je me console en me disant que le tour était pas sympa quand même.

Au pied du Crêt d'eau, entre Haute-Savoie et Ain

Monts Jura