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lundi 26 août 2024

Abandon à l'échappée belle

C'était mon objectif principal de l'année. L'intégrale de Belledonne, magnifique et sauvage, que je m'étais promis de traverser. L'Echappée Belle, qui porte si bien son nom.
Une aventure à vivre, rapidement devenue mon Everest à quelques jours de l'épreuve, la faute à un virus rencontré au mauvais moment.
Sur la liste des résultats, j'aurais préféré un "non partant" plutôt qu'un "abandon". Mais l'envie était trop forte, à vouloir croire qu'avec de la volonté, toute montagne peut se gravir. C'était mon Everest et je vous faire honneur à l'association du même nom, à Isa, surtout. A tous ceux et celles, remarquables de résilience, dans leur combat pour la vie.
Aller jusqu'au bout, quelles que soient les conditions.
J'ai pris le départ avec mes faiblesses et compris que je n'étais pas un surhomme, seulement un être humain que la nature a remis à sa place.
La marche était trop grande. Il a fallu accepter de renoncer. Accepter la sagesse, comme celle d'abandonner une ascension en pleine tourmente.
Et ne pas voir en l'abandon un échec, mais l'opportunité d'un nouveau départ.






lundi 12 août 2024

Rebelotte à la 6000D

Comme l'an passé, j'avais signé pour un même triptyque. MaxiRace, 6000D et Echappée Belle. Pour la 6000D, j'avais choisi une préparation peu commune: alors que la majorité des coureurs enquillaient des bornes et du dénivelé en altitude pour faire le plein de globules, je faisais des kilomètres à l'horizontale, le tout au niveau de la mer
Faut croire que j'aime bien aller à contre courant.
Vendredi, je suis monté avec la petite famille du côté de la Tarentaise, paré à en découdre pour de nouvelles aventures. Une fois pris mon dossard, les enfants, dont rien n'échappe, ont vu qu'il y avait un laser game, apprêté spécialement pour l'occasion.
Sous une chaleur écrasante, on a fait quelques parties. Quatre, pour être exact, auxquelles j'ai toujours terminé troisième. J'y ai vu comme un signe: le lendemain, il ne ferait aucun doute que le podium s'offrirait à moi. Tout n'était qu'une histoire de chiffres, de continuité, le sport n'ayant, bien entendu, pas sa place dans tout ça.
Comme souvent, le réveil a sonné tôt. C'est un classique pour le trail. J'ai enfilé mon attirail et me suis pointé au départ, pressé d'en découdre. Dans ma tête, j'avais déjà mon récit sur l'épreuve, qui commençait par le laser game et se terminait par la 3ème marche du podium.
C'était oublié ma préparation les semaines précédentes.
Les premiers kilomètres, ça allait encore. Du plat, altitude 600 mètres, je n'était pas dépaysé. C'est quand la pente s'est mise à parler que l'histoire s'est corsée. Ce n'est pas tant la pente qui m'a gêné, mais l'altitude. A deux mille, j'ouvrais grand la bouche, cherchant à y faire rentrer l'air. A trois mille, je ne mettais plus un pied devant l'autre. Je vous laisse imaginer une bonne carpe en manque d'oxygène, cherchant désespérément à respirer. L'image ne m'a pas lâché durant tout le reste de la course.
La descente m'a été salvatrice, et c'est avec bonheur que j'ai retrouvé la basse vallée.
7ème, ce qui ne correspondait pas du tout au récit que je m'étais inventé. Pour la boîte, il allait falloir repasser.

Ah non, j'oubliais le classement des vieux...