Je ne sais pas ce que j'aime dans la fin de saison ?...
Avoir le visage cloqué par le soleil insolent, faire de la pataugeoire dans ses chaussures de ski parce qu'on skie dans la soupe (expression du fondeur, la soupe, ce n'est pas uniquement ce liquide verdâtre qui remplit les assiettes et qui fait grandir, mais aussi ce machin blanc qui vieillit mal avec le soleil et la chaleur et qui colle en fin saison), ou la chaise longue à l'abri d'un parasol en sirotant un petit diabolo menthe.
Alors c'est vite vu, on oublie les deux premiers et pour ce qui est du troisième, je ne suis pas près de l'avoir. Après un week-end de courses dans le Jura, j'ai rien trouvé de mieux à faire que de m'inscrire sur un 50 borne en Russie, qui sera suivi de la Skarverennet en Norvège fin avril.
C'est la chaleur, j'vous dit. Elle m'a grillé encore quelques neurones.
D'autant plus que ce week-end, j'étais loin des sensations de la semaine précédente. Pour le sprint, je ne me suis pas si mal débrouillé, je termine 20ème, mais comme cette année ils n'ont voulu prendre que les 12 premiers pour les phases finales, je n'ai malheureusement pas pu passer le "Cut". Par contre, je n'ai jamais mis autant de temps à récupérer d'un effort. Asphyxié, poumons comme muscles. Pourtant, entre un cinquante bornes et un sprint, il n'y a pas tant de différences. Juste une quarantaine de tours...
Le lendemain, curieusement, je vais dire qu'il y avait cinq kilomètres de trop pour moi. Je lâche dans la dernière bosse, et termine difficilement à une trentaine de secondes, que c'était dur. Du repos, j'ai besoin de repos! Dire qu'il va falloir que je refasse une semaine de volume les jours à venir pour préparer les prochaines échéances.
Ah, je vais m'en mordre les doigts, de cette chaise longue avec parasol et diabolo menthe....
Ah, je vais m'en mordre les doigts, de cette chaise longue avec parasol et diabolo menthe....